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 Editions Sources du Nil  : Livres sur le Rwanda, Burundi, RDCongo

RDC - La société civile des Grands Lacs contre le commerce illégal des minerais de la guerre

13 Novembre 2010 , Rédigé par Editions Sources du Nil Publié dans #Ressources et environnement

 

Kinshasa, le 11 novembre 2010 – DIA - Dans le souci de matérialiser leur combat contre le commerce illégal des minerais qui alimente la guerre dans la sous région, les acteurs de la société civile des Grands Lacs sont en concertation à partir de ce jeudi 11 novembre à Kinshasa, en  République Démocratique du Congo. Cette rencontre se tient dans le cadre d’un sommet alternatif qui a pour but d’exiger l’engagement des chefs d’Etat dans l’accélération du processus de certification des minerais dans la région.

 

Car, à en croire certains observateurs, le document relatif à la certification des minerais n’attend que l’aval des chefs d’Etat pour devenir légal. Une fois que cet aval sera accordé, chaque colis de minerais en circulation dans la sous région des Grands Lacs devra être accompagné d’un certificat établi par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Cette disposition priverait les groupes armés illégaux de ressources financières et par conséquent, limiterait leurs exactions contre des civiles, estiment des observateurs.


Par ailleurs, la limitation de cette exploitation illégale des minerais aura des conséquences positives sur l’économie des pays de la région. C’est dans ce sens que Georges Bokondu de l’Observatoire des ressources naturelles en Afrique australe a soutenu sur Radio Okapi que « La question de l’exploitation illégale est tellement fondamentale qu’elle est à la base de la pauvreté dans la région. Si cette exploitation était légale et régulière, la population de la région allait être très bien. Et peut être que le développement pouvait commencer parce que lorsqu’il y a entre autres de l’exploitation illégale, des conflits, le commerce illicite, l’Etat et sa population ne profitent pas de cette richesse naturelle». Il estime, par ailleurs, qu’une exploitation formelle permettra à l’Etat de percevoir les taxes et à la population de trouver de l’emploi.

Les chefs d’Etat doivent faire preuve de volonté politique en donnant leur aval à ce document pour le bien être des peuples de la région. (Agence catholique DIA www.dia-afrique.org)

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