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 Editions Sources du Nil  : Livres sur le Rwanda, Burundi, RDCongo

Rdc exclue de l’Agoa - A cause des exactions sexuelles !

12 Janvier 2011 , Rédigé par Editions Sources du Nil Publié dans #Actualités

source: La Vérité

En septembre 2009, le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (Rdc), Tambwe Mwamba de son nom, traitait de tous les mots et maux Andry Rajoelina et le régime transitoire à Madagascar. Ceci, à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu. Des critiques au vitriol qu’il a portées à l’encontre de l’homme fort du pays, traité de « putschiste », pour empêcher ce dernier de prendre la  parole. Or, depuis le 1er janvier dernier, la Rdc vient d’être rayée de la carte de l’éligibilité à l’Agoa par Barack Obama en personne. Au motif que, dans ce pays africain, même les Forces armées légales s’adonnent, à cœur joie, à des exactions sexuelles.


Tambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (Rdc), traitait Andry Rajoelina et le régime transitoire à Madagascar de tous les mots et maux. Ceci, quand il prenait la parole à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu, au nom de son si cher Président Joseph Kabila, alors assurant la Présidence de la Sadc. Ce membre du Gouvernement congolais avait déversé ses diatribes dans l’unique but d’amener de hauts responsables onusiens à interdire la parole au Président Rajoelina. Et il a pu parvenir à ses fins, après avoir récité sa litanie, selon laquelle ce dernier est un « putschiste ».
Or, depuis le 1er janvier dernier, la Rdc a été exclue de l’Agoa par le Président des Etats – Unis, Barack Obama en personne, qui a déclaré être profondément outré de constater que, en Rdc, même les Forces militaires légales s’adonnent à cœur joie à des exactions sexuelles. D’une manière générale, l’homme fort de la planète a incriminé et accusé la Rdc comme un véritable « berceau » de l’inobservation des droits de l’Homme. Un des critères fondamentaux qui, pourtant, a amené le Gouvernement américain d’alors à élire la Rdc dans le système avantageux de l’Agoa. En clair, si Tambwe Mwamba a vu des poux pourries sur la tête de Madagascar, il ne soupçonnait pas que, un de ces quatre matins, le monde entier allait… « dénuder » (sans jeu de mots) son propre pays.

Datant de l’ère préhistorique
En tout cas, à la suite de l’examen annuel prenant effet le 1er janvier dernier, le Président Obama a déterminé que la Rdc ne répond plus aux critères d’admissibilité de l’Agoa et ne sera plus parmi les pays bénéficiaires de ce système. Selon la législation qui a établi l’Agoa, un pays de l’Afrique subsaharienne ne doit pas, entre autres, se livrer aux violations flagrantes des droits humains internationalement reconnus, afin de conserver son admissibilité aux avantages qu’offre ce système. Or, la situation en Rdc soulève des préoccupations importantes en ce qui concerne sa conformité à ce critère. Ceci, à cause des violences sexuelles basées sur le genre contre les civils ou des meurtres ou détentions arbitraires des civils perpétrés par des Officiers supérieurs et des membres des Forces armées de la Rdc (Fardc).
La France a également exprimé sa très vive indignation devant les viols de masse qui ont été commis en Rdc. Elle a condamné à nouveau très fermement toutes les exactions qui ont toujours cours dans l’Est de ce pays d’Afrique et a appelé à leur cessation. D’ailleurs, en septembre 2010, la France, par le truchement de son ministère des Affaires étrangères, a déjà crié au scandale, en ayant appris des cas de viols commis dans des Régions de la Rdc (Walikale et Goma). Et elle a estimé que la responsabilité première des poursuites judiciaires et de la prévention de ces actes barbares est du ressort de la Rdc, mais la Communauté internationale, à travers les Nations unies, a également une responsabilité et un rôle à jouer. Et elle soutient ainsi les efforts qui, déployés par le Secrétaire général de l’Onu, visent à fortifier le rôle des « Casques bleus » en Rdc. Lesquels hommes en treillis des Nations unies semblent avoir croisé les bras, ou fermé les yeux, face à ces exactions sexuelles qui ont terrorisé la gent féminine congolaise.
Quoi qu’il en soit, Tambwe Mwamba devait se mordre les doigts. Lui qui avait traité Andry Rajoelina d’ « arriéré », constitutionnellement parlant. Alors que chez lui, violer est devenu un sport national. En tout cas, si diriger une lutte populaire est légitime et noble, violer des filles, majeures comme mineures, est une barbarie datant de l’ère préhistorique. Qu’on se le dise !
Rolly Mercia

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