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 Editions Sources du Nil  : Livres sur le Rwanda, Burundi, RDCongo

RWANDA: la RDC et ses Alliés, désormais dans le collimateur des missiles TL-50 Sky Dragon, que Paul KAGAME vient récemment d´acquérir.

28 Novembre 2014 , Rédigé par Editions Sources du Nil Publié dans #Actualités

Le Coup d´envoi pour la « Course aux arméments » en Afrique des Grands Lacs et de l´est, semble avoir été donné, avec la menace des missiles TL-50 rwandais, planant désormais comme une « Épée de Damoclès » sur l´espace aérien régional. Ceci étant, retenez que désormais, l´aviation tant civile que militaire congolaise, alliée voire onusiénne, ne pourront plus avoir le loisir de sillonner allégrement l´espace aérien national dans un rayon de 50 km, le long de la frontière commune avec le Rwanda, sans courir le risque de se faire descendre, selon que les sautes d´humeur de KAGAME lui dicteraient d´agir. Il faut donc à la RDC-libre : le missile S-300 de fabrication russe comme réponse du berger à la bergère. N´est-ce pas ?

Il est très regrettable, se disent une bonne frange de pacifistes à travers l´Afrique, en apprenant avec stupéfaction, voire avec une bonne dose d´amertume, l’information diffusée par le magazine de défense canadien Kanwa Defense Review, basé à Toronto et Hong Kong et spécialisé sur l’actualité militaire chinoise, que le Rwanda aurait fait l’acquisition de systèmes anti-aériens mobiles TL-50 Sky Dragon (Dragon Céleste), fabriqués par la société de défense chinoise Norinco. Ces missiles précisons-le bien, susceptibles de détecter 144 objets volants, de traquer et de détruire 12 cibles (avions, hélicoptères, drones et missiles/roquettes) simultanément sur une portée de 50 km, jusqu´à une altitude de 20 à 30 km, sont franchement parlant :  largement en dehors des besoins de défense de ce pays, qui de surcroît, n´est menacé par personne, et dont personne n´envisage d´attaquer.

Tiens donc ! Se doter des armes aussi sophistiquées et redoutables pour quel but, se demande-t-on en définitive? Le Rwanda serait-il déjà en guerre ouverte ou larvée avec une nation quelconque dans la sous-région de l´Afrique de l´est, ou celle des Grands Lacs, au point qu´il se verrait obligé de s´armer pour se protéger ? Visiblement, il en est nullement question, et c´est loin d´être le cas. Et pourtant, il est bel et bien – au su et au vu du monde entier – en train de s´équiper en armes défensives ou offensives, selon bien sûr, de quel côté de la passerelle l´on se trouve, et dont il serait apparemment le seul pays à en disposer dans toute la région. Et bizarrement, le ton perçant qui ressort de cette annonce par la presse, donne la nette impression que d´aucuns, dans une très large mesure, s´en féliciteraient.

Pourtant, c´est ici le cas de le rappeler : le Rwanda qui est loin d´être exempt de tout reproche en matière d´atteintes à la sécurité aérienne, comptabilise comme vous le savez, d´horribles antécédents dans l´utilisation abusive et criminelle – au mépris du droit international – de ce type d´armes contre des appareils civils chez lui ou chez ses voisins.

Et pour rappel, afin de ne pas donner l´impression de parler en air, et plutôt d´attester de la justesse de ces propos qui ont rien de simples accusations gratuites : car il n´est plus un secret pour personne que le Rwanda avec le FPR de Paul KAGAME, utilisa en avril 1994 des missiles sol-air pour détruire l´avion transportant les deux présidents rwandais, Juvénal HABYARIMANA et son homologue burundais, Cyprien NTARYAMIRA. Tous deux avec leurs délégations ainsi que l´équipage français, furent tués dans cette attaque. Ce fut là, l´élément déclencheur des massacres interethniques connus sous le fallacieux vocable de « Génocide des Tutsis ». Et quoi que timidément, le monde ainsi que les grandes puissances qui l´ont soutenu, commencent par les temps qui courent, peu à peu, à reconnaître le fait.  

Et dans le même registre d´actes criminels sinon terroristes à la sécurité aérienne à l´actif du Rwanda : en juillet 1999, au plus fort de la soi-disant rébellion pro-rwandaise du RCD-Goma, dirigée alors par les occupants rwandais et leurs supplétifs congolais qu´étaient entre autres : Azarias RUBERWA, BIZIMA KAHARA, Moïse NYARUGABO, Alexis TAMBWE MWAMBA, Lambert MENDE OMALANGA, le professeur WAMBA dia WAMBA, Adolphe ONOSUMBA, Charles BISENGIMANA, Gabriel AMISI Tango Fort, Didier ONEKANDE et compagnie ; le Rwanda de Paul KAGAME fit usage de mêmes types de missiles sol-air pour abattre au-dessus de la zone de l´aéroport de la ville de KINDU en RD Congo: un avion Boeing 727 de la compagnie nationale congolaise, faisant du coup : plus de cent quatre-vingts-dix (190) victimes civiles congolaises, et quelques étrangères.

Et ceci, sous l´ignoble prétexte que l´appareil abattu y achéminait des armes, au profit de forces régulières congolaises qui combattaient sa pseudo-rébellion du RCD-Goma. Cet acte criminel avait été révendiqué à cor et à cri par voie de presse – et l´on s´en souvient bien – par ses vassaux et porte-paroles congolais que sont: Alexis TAMBWE MWAMBA et Lambert MENDE OMALANGA. Qui peut le mettre en doute ?

Et pourtant, comme prime à l´impunité : les soutiens occidentaux de Paul KAGAME d´alors, ont usé de toute leur influence sur le plan diplomatico-médiatique, pour que cette tragique et horrible action terroriste de KINDU passe jusqu´á ce jour sous silence, et sans conséquence aucune pour ses auteurs pourtant bien connus. 

 

Au nom de quoi, les Chinois se sont-ils permis de leur en vendre ? Décidément, pour les rendre plus dangereux...

Il est tout autant paradoxal que décévant, de constater que le Rwanda de Paul KAGAME, au-delà de ses actes réprehensibles en matière de sécurité aérienne, a tout de même pu acquérir des engins encore plus redoutables, lui permettant de facto d´accroître sa dangerosité autant que sa capacité de nuisance. Comment donc les Chinois – dont le pays est membre permanent du Conseil de sécurité de l´ONU – peuvent-ils se demande-t-on, en dépit de ce qu´ils ne sont pas sans ignorer, se permettre de mettre des armes aussi performantes entre les mains d´un régime criminel tel que celui-là ? Sachant pourtant qu´il est potentiellement prêt à rééditer ses forfaits à n´importe quel moment et contre n´importe qui. Cela équivaut à confier une épée à un psychopathe en pleine rue. Pouvez-vous vous imaginez le genre de dégâts qu´il pourrait éventuellement occasionner ? 

Eh bien, autant que la boulimie économico-financière chinoise ne connaît point des limites, il n´y a décidément point d´éthique et de moral dans le commerce international des armes. Tout n´y relèverait que d´un cynisme primaire, ne privilégiant avant toute considération que l´intérêt économique et financier. Qu´est-ce que c´est triste ! 

Fallait-il le rappeler ? La vraie sécurité doit être avant tout une affaire collective.

Force est de réconnaître qu´il est légitime pour tout État de jouir de ses pleins droits, en mettant tout en oeuvre pour assurer la sécurité de ses habitants, de ses institutions et de ses biens à l´intérieur de ses frontières nationales. Mais il en reste pas moins que la vraie sécurité est, et doit être avant tout : une affaire collective. Car, la sécurité « individuelle » d´un État pour ainsi dire, ne doit cependant pas commencer à devenir une source d´inquiétudes pour tout son environnément immédiat, mais qu´il devra plutôt tenir compte de celle (sécurité) de ses pays limitrophes, dans un esprit de maintien de l´équilibre régional et de bon voisinage. 

Et de ce fait, disons-le tout haut, que le Rwanda avec l´achat de ces fameux missiles chinois, vient là de briser l´équilibre de forces entre les nations de la région. Ce petit pays par-dessus tout belliqueux, aux ambitions folles et dangereuses, situé à cheval entre l´Afrique centrale et de l´est, représentant sans nulle doute une réelle menace en devenir pour tous ses voisins, vient, en plus du fait d´avoir fait voler en éclats cet équilibre nécessaire, de donner, que l´on s´en doute bien : le « coup d´envoi » de la « Course aux arméments ». Assurément, chacun est en droit de se poser la question de savoir : contre qui le Rwanda compte-t-il diriger ses armes qu´il est en train d´aiguiser ?  Car ce pays a soit fait, ou menacé de guerre ses quatres voisins limitrophes que sont : la RD Congo, l´Ouganda, le Burundi et la Tanzanie. Ainsi, permettez de vous en réfraîchir la mémoire, en faisant une rétrospective des événements :

  • Le Rwanda est en guerre soit ouverte, soit d´arrière-garde, contre la RD Congo depuis octobre 1996, en passant par août 1998, juin 2004, mars 2007, avril 2012 à nos jours, par le biais de ses monstreuses créatures auxquelles nous avions fait allusion plus haut, et fallacieusement qualifiées de rébellions congolaises. Bilan : de millions de victimes, viol utilisé comme arme de guerre contre la gent féminine congolaise, pillages des ressources naturelles et économiques, déplacements et exterminations de populations civiles, assorties d´épurations ethniques des territoires au profit de populations transférées du Rwanda. Bref, il reste à ce jour impuni.
  •  Le Rwanda de Paul KAGAME a par trois fois, engagé des guerres meurtrières et destructives, notamment en mars 2000 contre son complice et allié dans le crime: l´Ouganda. Et ce, avec leurs armées régulières. Et tenez bien, en plein territoire national congolais – pays censé être indépendant et souverain, en tant que membre de l´ONU – à Kisangani, troisième plus grande ville du pays, comptant plus d´un million d´habitants. Et pour cause, le contrôle de ses mines et son commerce de diamants. Bilan : plus de 10 000 innocentes victimes congolaises et dégât matériels importants non payés jusqu´à ce jour. Ou plutôt, qu´il aurait semble-t-il déjà commencé à verser des dommages et intérêts, évalués à 10 milliards de dollar US lui imposés par la Cour Internationale de Justice (CIJ), mais personne ne sait exactement où passe cet argent.
  • Le Rwanda de Paul KAGAME a maintes reprises au cours de ces dix dernières années, menacé le Burundi d´intervention, ou plutôt de guerre pour parler net, afin de satisfaire ses caprices sur certaines questions litigeuses. Eh bien, ce ne sont pas les autorités burundaises qui nous démentiraient à ce propos.
  • En juillet 2013, Paul KAGAME, menaça de guerre ou de déstabilisation la Tanzanie, publiquement au cours d´un meeting, à travers de propos discourtois envers son président, Son Excellence Jakaya KIKWETE, dont le seul péché était d´avoir préconisé et conseillé au Rwanda d´ouvrir le dialogue avec sa rébellion du FDLR, sévissant plutôt en RD Congo, et non pas au Rwanda, depuis sa création en 1994, en vue de la réconciliation nationale. Il avait bien fallu que la Tanzanie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères d´abord, et ensuite par le président lui-même, hausse le ton de façon martiale et rappelle à l´ordre KAGAME, en lui promettant le sort d´Idi Amin Dada et la destruction pure et simple de son Rwanda, si d´aventure il osait s´attaquer à son pays, comme il en a pris l´habitude de faire en RD Congo. Voici là l´exemple d´un État et de vrais dirigeants à son service.   

Ainsi, avec l´acquisition de ces missiles TL-50 Dragon Céleste, une véritable concurrence, ou plutôt un « bras de fer » jusque-là inexistant, pour rivaliser dans la création des armées les plus puissantes et les équipements les plus performants, semble désormais être engagé entre les pays de la région. Étant donné que la sécurité dans l´espace aérien régional semble dorénavant compromise, sinon menacée par ces engins rwandais, susceptibles d´opérer depuis le territoire du Rwanda, bien au-delà de ses frontières nationales. Ceci étant, retenez que désormais, l´aviation tant civile que militaire congolaise voire alliée, ne pourront plus avoir le loisir de sillonner allégrement l´espace aérien national dans un rayon de 50 km, le long de la frontière commune avec le Rwanda, sans courir le risque de se faire descendre en quelques minutes, selon que les sottes d´humeurs de KAGAME lui dicteraient d´agir. À la RD Congo de prendre toute la mesure de cette menace désormais perchée dans son « Ciel de l´est », et d´en tirer toutes les conséquences qui s´imposent. N´est-ce pas ?

De même que l´aviation de la MONUSCO, composée essentiellement d´hélicoptères et de drones, assurant en vertu de la résolution 2099 du Conseil de sécurité des Nations unies, le contrôle de la frontière commune congolo-rwandaise, ne sera plus à l´abri des frappes de la DCA de KAGAME qui, déjà par le passé, et par le biais de son ex-organisation terroriste le M23, s´en était plus d´une fois pris aux hélicoptères onusiens. Et pourtant, ni la MONUSCO autant que le Gouvernément congolais, n´ont émis leur désapprobation quant à l´acquisition de ces engins de la mort.    

Bon nombre des Rwandais s´en rejouissent et font l´apologie de la guerre contre la RD Congo et ses alliés. Tiens donc !

Ainsi, en visitant un des sites Internet rwandais, dont voici le lien se rapportant à l´article lu à propos de ces fameux engins de guerre: https://nanojv.wordpress.com/2014/11/09/sky-dragon-50-rwanda/, l´on est choqué de constater à travers des commentaires publiés, qu´il est encore de nos jours des Rwandais, qui, tout en se rejouissant de l´acquisition de ces missiles anti-aériens TL-50 (Sky Dragon) aux cris de joie ou guerre : Si Vis Pacem Para Bellum ! (Qui veut la Paix, prépare la Guerre !). Plutôt que de parler de l´amitié et la concorde entre les peuples, de la paix, de la stabilité, de la sécurité et de la coopération régionales, évoquent au contraire : l´éventualité d´une guerre à venir avec/contre « la RD Congo et se alliés, qui seraient semble-t-il mieux équipés ». Tiens donc!

En voici donc ci-dessous, un des plus éloquents commentaires repris in extenso, posé le 10 novembre dernier par un certain « Pierre SENDAGANJE » qui nous met la puce à l´oreille, et dont les propos ne ressemblent en rien à ceux d´un inconscient ivrogne qui ne débiterait que des inepties, après s´être saoulé la gueule. Loin s´en faut ! Et quoi que n´étant pas une déclaration officielle de Kigali, nous dirait-on sûrement, tout porterait à croire que ces propos seraient plutôt le reflet sans équivoque – que l´on s´en doute bien – des états d´âme et du fond des intentions bellicistes que nourrissent bon nombre de Rwandais, autant que leurs dirigeants va-t-en-guerre: https://nanojv.wordpress.com/2014/11/09/sky-dragon-50-rwanda/

« Voilà de quoi rassurer les investisseurs. Nous nous demandions pourquoi l’acharnement de Kigali à faire à des investissements éléphantesques alors que le Rwanda ne pourra les protéger en cas de guerre contre les pays alliés de la RDC mieux équipés que le Rwanda. Cette acquisition est louable mais n’est que une goutte dans l’océan. Il faut faire plus car dit-on: « celui qui a plus de forces spatiales a déjà la victoire ». Autrement dit, il faudra également disposer des moyens d’atteindre les cibles éloignés de l’ennemi par bombardements aériens sans se faire repérer, que l’on appelle dans le jargon militaire « opérations chirurgicales ».Nous prions le Seigneur qu’ils nous permettent d’aller toujours plus loin dans l’acquisition des moyens de protection de la nation rwandaise et de ses infrastructures économiques les plus modernes d’Afrique.
Vive la technologie militaire dernière génération ».

Nous sommes convaincus qu´à la lumière des déclarations ci-haut, que le pouvoir de Kigali après l´acquisition de ces engins, avant de les mettre dans un hangar militaire, sera propablement tenté de tester ces performances sur des appareils volants en territoire congolais, plus précisement dans sa partie Est. Et sont même capable de faire des intrusions avec ces engins nouvellement acquis, en territoire congolais dont la frontière est réputée poreuse, pour pouvoir atteindre des cibles plus éloignées, et très vite régagner leur territoire sans se faire répérér.

Et ceci, en dépit de récurrentes guerres d´agresssion et de prédation sous le couvert de pseudo-rébellions d´origine et d´émanation rwandaises (RCD-Goma, CNDP, M23) en terre congolaise, en réalite, des véritables organisations terroristes et criminelles que le régime belliqueux et barbare rwandais a imposé à la RD Congo, au cours de ces seize dernières années ; et dont la note, fallait-il vous le rappeler, n´a à ce jour pas encore été payée par la clique au pouvoir à Kigali, qui en porte la totale responsabilité.

N´est-ce pas là une preuve de plus, qu´à travers de tels propos irresponsables, faisant par-dessus tout l´apologie de la guerre, qu´il y a malgré tout, bon nombre de Rwandais sans scrupules, qui n´ont jusque-là tiré aucune leçon de pacifisme – qui devrait plutôt les animer – après leur piteux « génocide intertribal Hutu-Tutsi de 1994 », autant que de toutes ces années sombres de l´Histoire de la RD Congo, avec pour conséquence: des millions de morts et un long cortège de malheurs occasionnés par l´État-voyou du Rwanda, au moyen de méthodes dignes du gangstérisme d´État ?

Bien au contraire, sans avoir du remords, force est de déplorer que ces Rwandais partisans de la confrontation armée, applaudissent et soutiennent le bellicisme rétrograde de leurs dirigeants aux mains engorgées de sang des millions d´innocentes victimes, aussi bien congolaises que rwandaises, qui croient naïvement que la course à l´armément et le recours à la guerre, sont les seules méthodes de réguler les relations internationales et d´assurer à leur pauvre pays très endetté: un développement socio-économique (croissances économiques, exportateur net des matières premières stratégiques n´existant pas dans son sous-sol, soins de santé gratuits) basé sur le crime et le pillage des ressources de la paisible voisine RDC. Ignorent-ils peut-être « en bons Africains » que c´est bien là, la meilleure façon pour eux de s´attirer et d´accumuler des malédictions qui assurément, et bien sûr tôt ou tard, s´abatteront sur eux? 

Ainsi donc, à la lumière de ces propos révélateurs des velléités malveillantes rwandaises, faut-il alors que la RD Congo et les autres pays de la région restent inertes et les bras croisés? Sachant que les Rwanda s´est d´ores et déjà lancé dans les préparatifs de ses prochaines guerres d´agression contre eux; en détournant de l´aide au développement de la Communauté internationale, finançant à hauteur de 70% son budget national annuel, lui généreusement accordée par commisération, en s´armant inutilement dans le but de sémer une fois de trop: la mort et la désolation dans la région des Grands Lacs africains?

Ceci dit, le Rwanda n´aurait-il pas mieux fait de consacrer entièrement cette aide au profit de son développement et du bien-être de ses pauvres populations, croupissant dans une misère indescriptible?

Ne pensez-vous pas que les missiles TL-50 rwandais, mériteraient bien une « réponse du berger à la bergère » qui s´appelle: le missile anti-aérien S-300 de fabrication russe? N´et-ce pas ?

Ne possédant pas à priori le monopole de la violence, ni celui du secret de l´achat et des sources d´approvisionnement en armes, il va bien falloir que la RD Congo et « alliés »,  désormais placés dans le collimateur du système des missiles anti-aériens TL-50 rwandais, tirent les choses au clair. En faisant prendre conscience aux dirigeants de Kigali et leurs partisans que s´ils ne se détournaient pas de cette voie, en persistant au contraire dans leur logique de la Course aux arméments et de guerre, leur bellicisme qui s´apparente plus à une espèce d´auto-destruction programmée, connaitra inéluctablement un juste retour de bâton aux conséquences très fâcheuses.

Que le régime génocido-militariste rwandais ne perde pas non plus de vue que chacun ou chaque peuple, a le droit de se préparer à la guerre, pour se garantir la paix et la sécurité, et que la guerre a un coût multidimensionel. Car la guerre, exige que l´on continue d´en avoir les moyens tant financiers et qu´économiques, pour pouvoir la soutenir sur le long terme. Et s´agissant du Rwanda, il aura intérêt à prier le ciel, afin de ne pas voir ses bailleurs de fonds, décider un bon matin de fermer leurs robinets financiers qu´il détourne à des fins bellicistes. Et que par ailleurs, ses sources de pillage au Congo voisin ne tarissent pas. Bien évidémment, de peur qu´il n´éssoufle et se fasse supplanter dans cette « Course aux arméments », tant en quantité qu´en qualité. Et à cela, sans en oublier les fâcheuses conséquences qui peuvent, éventuellement en découler contre eux-mêmes les promoteurs.

Ainsi, au regard du commentaire ci-haut repris, révélant les réelles intentions inavouées de nos voisins de l´est, la RD Congo (son peuple) qui n´a attend que sa libération du joug du régime d´Occupation en place à Kinshasa, et à travers ses filles et fils qui ont, ou auront demain la charge de sa défense et sa sécurité; tout en demeurant viscéralement attachée à la paix et à la sécurité regionales, conformément à sa vocation pacifiste et de bon voisinage; se doit d´ores et déjà de tirer toutes les conséquences qui s´imposent.

Forte de sa « profondeur stratégique » que lui confère sa superficie de 2 345 000 km2, soit environ 1900 km de GOMA, en passant par KINSHASA à BANANA ; et à peu près 2000 km de ARU en passant DILOLO, LUBUMBASHI à KASUMBALESA, un atout non négligeable au plan militaire pour pouvoir mettre la RDC à génoux, ne pouvant être trahi que par les Congolais eux-mêmes, au travers de leur collaboration avec les assaillants étrangers (c´est fut le cas de l´ AFDL en 1997). La RD Congo se doit en plus ceci, – au lieu de toujours subir, plutôt que d´anticiper sur les événements – et se préparer à toute éventualité en se dotant des moyens appropriés et beaucoup plus efficaces, afin de parer à cette prochaine menace depuis le ciel rwandais qui, sans l´ombre d´un doute, se profile nettement à l´horizon, avec l´acquistion de leurs missiles TL-50.

Alors! Qu´en pensez-vous Chers responsables et patriotes congolais, des systèmes de missiles anti-aériens S-300 de fabrication russe, plus performants, déjà en service dans les armées de quelques rares pays africains tels que l´Égypte et l´Algérie, et dont le rayon d´action s´étend sur une distance de plus de 250 km? Une seule unité de ces systèmes de défense anti-aériens, grâce à ses puissants radars, suffirait amplement pour permettre à la RDC de couvrir l´ensemble du territoire national rwandais de l´ouest à l´est, c´est–à–dire: de GISENYI au Parc national de KAGERA sur sa frontière commune avec la Tanzanie; et du nord au sud, à savoir: de NYAGATARE, en passant par BYUMBA à BUTARE. Ceci dit, l´heure n´aurait-il pas sonné de faire comme eux, en approchant la société russe NPO Almaz qui en produit pour son acquisition? Cela vaut bien le coût d´y réfléchir.

Tout compte fait, cette option reste la seule « réponse du berger à la bergère », et manière la plus appropriée de rendre inefficace cette menace que font désormais planer ces missiles TL-50 au-dessus de nos têtes comme une « Épée de Damoclès », et placer ainsi sous haute surveillance tout l´espace aérien rwandais, afin d´y répérer en temps réel et neutraliser toute activité suspecte dirigée contre la RDC qui s´y déroulerait. Le Congo en a de très bonnes raisons de s´en offrir après tant de torts lui causés par ce régime barbare et criminel. 

                                          

STOCKHOLM, le 24 novembre 2014

Pépin LULENDO

RWANDA: la RDC et ses Alliés, désormais dans le collimateur des missiles TL-50 Sky Dragon, que Paul KAGAME vient récemment d´acquérir.
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