La France nomme un nouvel Ambassadeur au Rwanda
Source: RNA
Kigali: L’ambassadeur de France Laurent Contini qui a été évincé de son poste à Kigali devrait être remplacé d’ici la fin de l’année par Hélène Le Gal.
Agée de 44 ans, Hélène Le Gal est une diplomate de carrière qui connaît bien l’Afrique. Elle a occupé son premier poste à l’ambassade d’Ouagadougou à la fin des années 1990, puis au sein de la direction des Affaires africaines.
Après des passages à Tel Aviv et Madrid, elle est devenue membre du cabinet du ministre de la Coopération de 2000 à 2002.
Plus récemment, elle a dirigé le département Afrique centrale et orientale du ministère des Affaires étrangères (2005-2009).
Exigé avec insistance par Alain Juppé qui dirige la diplomatie française, le départ de Laurent Contini a finalement été avalisé par Nicolas Sarkozy.
Ce rappel définitif qui a été signifié à l’intéressé début novembre, devrait être effectif à la fin de cette année.
De l’avis de Jeune Afrique, l’explication officieuse (une interview parue dans Jeune Afrique le 4 septembre, dans laquelle Contini aurait manqué à son devoir de réserve) n’est qu’un prétexte.
Proche de Bernard Kouchner et ardent partisan d’un rapprochement avec le Rwanda, Laurent Contini n’a jamais été dans les bonnes grâces de Juppé, dont le contentieux avec les autorités rwandaises est connu.
D’après Jeune Afrique, il reste à savoir comment réagira Kigali au départ sanction de Laurent Contini. Ceci s’ajoute à la récente publication dans le quotidien Libération d’une tribune de Bernard Valéro qui ne peut que susciter le courroux des autorités rwandaises.
Le porte-parole du Quai d’Orsay affirme dans sa tribune que « la France a été la seule à avoir un sursaut de courage » pendant la tragédie de 1994. Le Rwanda n’est pas de cet avis. (Fin)
Agée de 44 ans, Hélène Le Gal est une diplomate de carrière qui connaît bien l’Afrique. Elle a occupé son premier poste à l’ambassade d’Ouagadougou à la fin des années 1990, puis au sein de la direction des Affaires africaines.
Après des passages à Tel Aviv et Madrid, elle est devenue membre du cabinet du ministre de la Coopération de 2000 à 2002.
Plus récemment, elle a dirigé le département Afrique centrale et orientale du ministère des Affaires étrangères (2005-2009).
Exigé avec insistance par Alain Juppé qui dirige la diplomatie française, le départ de Laurent Contini a finalement été avalisé par Nicolas Sarkozy.
Ce rappel définitif qui a été signifié à l’intéressé début novembre, devrait être effectif à la fin de cette année.
De l’avis de Jeune Afrique, l’explication officieuse (une interview parue dans Jeune Afrique le 4 septembre, dans laquelle Contini aurait manqué à son devoir de réserve) n’est qu’un prétexte.
Proche de Bernard Kouchner et ardent partisan d’un rapprochement avec le Rwanda, Laurent Contini n’a jamais été dans les bonnes grâces de Juppé, dont le contentieux avec les autorités rwandaises est connu.
D’après Jeune Afrique, il reste à savoir comment réagira Kigali au départ sanction de Laurent Contini. Ceci s’ajoute à la récente publication dans le quotidien Libération d’une tribune de Bernard Valéro qui ne peut que susciter le courroux des autorités rwandaises.
Le porte-parole du Quai d’Orsay affirme dans sa tribune que « la France a été la seule à avoir un sursaut de courage » pendant la tragédie de 1994. Le Rwanda n’est pas de cet avis. (Fin)
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