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 Editions Sources du Nil  : Livres sur le Rwanda, Burundi, RDCongo

La Fondation S'Olivar se félicite de l'arrestation de J. Majyambere et estime qu'on est sur la bonne voie

27 Mai 2011 , Rédigé par Editions Sources du Nil Publié dans #Justice et Droits de l'homme

Source: Europapress.es

PALMA DE MAJORQUE, le 26 mai. (PRESSE EUROPA) -

 


   
La Fondation S'Olivar a qualifié l'arrestation d'un membre de la direction du Front patriotique rwandais (FPR), Justus Majyambere, de "bonne nouvelle" et a estimé que cette arrestation est "dans la ligne droite pour établir la responsabilité pour les crimes dénoncés".

   
Dans un communiqué, l'organisation dirigée par Juan Carrero s'est félicité de l'arrestation de ce «criminel» aux États-Unis, après l'émission d'un mandat d'arrêt international délivré par l'Audiencia Nacional contre 40 militaires rwandais, suite à la plainte pour génocide déposée sur l'initiative de la Fondation S'Olivar.

   
L'ONG a conclu que l'arrestation était une bonne nouvelle dans la lutte pour les droits de l'homme, et qu'on était dans la bonne voie pour établir les responsabilités pour les crimes reprochés à l'actuel président rwandais Paul Kagame.

   
Selon le porte-parole de la fondation, Manel Gomariz, cette arrestation est "une étape importante contre l'impunité dont bénéficient ces dernières années les dirigeants militaires du gouvernement de Paul Kagame."

   
Selon l'acte émis par l'Audiencia Nacional, Majyambere commandait la guérilla qui a tué trois membres de l'ONG Médecins du Monde, Flors Sirera, et Luis Manuel Madrazo Valtueña en Janvier 1997. En outre, les militaires poursuivis sont responsables de la mort de milliers de rwandais et congolais.

    
Il convient de rappeler qu'il y a cinq ans, le juge Fernando Andreu a ordonné l'arrestation de 40 soldats, proches de Kagame et membres du FPR rwandais accusé de génocide, crimes contre l'humanité et de terrorisme, responsable du massacre de plus de quatre millions de Rwandais et de neuf ressortissants espagnols, six missionnaires et trois civils, au cours des années 1990.

   
Le juge Andreu a confirmé l'identité du prévenu qui peut être extradé vers l'Espagne et, à ce sujet, Gomariz espère que les autorités espagnoles seront "à la hauteur des circonstances, en facilitant le cours de la justice et le traitement des criminels arrêtés".

   
À cet égard, le porte-parole des ONG a rappelé que lors de précédentes occasions, et comme des fuites Wikileaks l'ont révélé, le gouvernement central a tenté de dissimuler les crimes de Kagame en gênant l'action de la Haute Cour en ce qui concerne ce cas. (traduit de l'espagnol)

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