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L'affaire Rwamucyo: un bouc-émissaire
Génocide, non, "bouc-émissaire", oui
(7sur7 19/10/2009)
Un médecin rwandais, suspendu jeudi de son poste dans un hôpital français après la découverte d'un avis de recherche d'Interpol à son encontre pour son implication présumée dans le génocide de 1994, a affirmé dimanche être un "bouc-émissaire".
"Il ne faut pas prendre de bouc-émissaire. Moi, je suis victime d'une diabolisation qui voudrait faire de moi un monstre (...) et je le réfute complètement. Je n'ai jamais participé à une réunion de malfaiteurs ou de criminels", a déclaré Eugène Rwamucyo sur RTL TVI. Eugène Rwamucyo, médecin du travail à l'hôpital de Maubeuge (nord), âgé d'une cinquantaine d'années, vit en Belgique, tout près de la frontière française. Il fait l'objet de demandes de renseignements de la part d'Interpol et non d'une demande d'arrestation, selon une source judiciaire.
"Tout Rwandais qui était au Rwanda ne va pas être condamné parce que le génocide a eu lieu en sa présence (...). Il y a certainement des responsables de ces tueries. Je suis absolument d'avis que les responsables puissent répondre de leurs actes", a ajouté le médecin rwandais. "J'attends que la justice termine son enquête, nous allons confronter nos positions et on verra", a-t-il conclu.
L'affaire a débuté lorsqu'une infirmière de l'hôpital de Maubeuge a consulté le docteur Rwamucyo début octobre, lequel aurait formulé "des remarques déplacées sur son embonpoint". Elle aurait alors fait des recherches sur son compte en tapant son nom sur Google, et découvert que le médecin était recherché par Interpol. Le directeur de l'hôpital, Henri Mennecier, a indiqué samedi avoir procédé à la suspension conservatoire d'Eugène Rwamucyo, qui avait aussi dans le passé exercé au centre hospitalier universitaire de Lille (nord). (afp/acx)
18/10/09 14h00
(7sur7 19/10/2009)
Un médecin rwandais, suspendu jeudi de son poste dans un hôpital français après la découverte d'un avis de recherche d'Interpol à son encontre pour son implication présumée dans le génocide de 1994, a affirmé dimanche être un "bouc-émissaire".
"Il ne faut pas prendre de bouc-émissaire. Moi, je suis victime d'une diabolisation qui voudrait faire de moi un monstre (...) et je le réfute complètement. Je n'ai jamais participé à une réunion de malfaiteurs ou de criminels", a déclaré Eugène Rwamucyo sur RTL TVI. Eugène Rwamucyo, médecin du travail à l'hôpital de Maubeuge (nord), âgé d'une cinquantaine d'années, vit en Belgique, tout près de la frontière française. Il fait l'objet de demandes de renseignements de la part d'Interpol et non d'une demande d'arrestation, selon une source judiciaire.
"Tout Rwandais qui était au Rwanda ne va pas être condamné parce que le génocide a eu lieu en sa présence (...). Il y a certainement des responsables de ces tueries. Je suis absolument d'avis que les responsables puissent répondre de leurs actes", a ajouté le médecin rwandais. "J'attends que la justice termine son enquête, nous allons confronter nos positions et on verra", a-t-il conclu.
L'affaire a débuté lorsqu'une infirmière de l'hôpital de Maubeuge a consulté le docteur Rwamucyo début octobre, lequel aurait formulé "des remarques déplacées sur son embonpoint". Elle aurait alors fait des recherches sur son compte en tapant son nom sur Google, et découvert que le médecin était recherché par Interpol. Le directeur de l'hôpital, Henri Mennecier, a indiqué samedi avoir procédé à la suspension conservatoire d'Eugène Rwamucyo, qui avait aussi dans le passé exercé au centre hospitalier universitaire de Lille (nord). (afp/acx)
18/10/09 14h00
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