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 Editions Sources du Nil  : Livres sur le Rwanda, Burundi, RDCongo

Ces "Zaïrois" qui mouillent la chemise pour Kagame: Jacques Kabale, un citoyen congolais Ambassadeur du Rwanda à Paris

26 Novembre 2013 , Rédigé par Editions Sources du Nil Publié dans #Ressources et environnement


 Dans nos archives: L'avis d'un ami congolais


 

Nous avons été surpris de voir sur une chaine française un visage qui ne nous est pas inconnu. Ce visage, selon les journalistes qui lui posaient des questions, était celui de l’Ambassadeurmr-jacques-kabale-ambassadeur-du-rwanda-à-paris extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Rwanda en France. C’est Mr Jacques Kabale qui est cet ambassadeur rwandais. Mais pourquoi sommes nous surpris, s’interroge le lecteur ? Tout simplement parce que jadis, nous connaissions cet homme comme étant un citoyen zaïrois. Un Zaïrois de « Bukavu » qui a fréquenté le Collège Alfajiri (ex Notre Dame de la Victoire) à Bukavu.

En Belgique, Jacques Kabale est un boursier zaïrois qui poursuit ses études. Il vit, étudie, socialise, au royaume de Belgique comme citoyen zaïrois du Kivu, de Bukavu. Au numéro 30 de la rue Marie de Bourgognes à 1000 Bruxelles, en Belgique, son Excellence Monsieur l’ambassadeur Jean-Pierre Kimbulu Moyanso Wa Lokwa et tout le personnel de l’Ambassade du Zaïre le connaissent comme étudiant boursier zaïrois. Il s’y rend régulièrement, à l’ambassade du Zaïre, pour sa bourse et autres documents administratifs tel que le passeport, etc. Donc, Monsieur l’étudiant Jacques Kabale est connu comme étant un bénéficiaire bénéficiant d’une bourse zaïroise et comme un citoyen zaïrois. Son Excellence, Monsieur Mova Sakani, l’actuel ambassadeur de la République Démocratique du Congo en Belgique, peut nous apporter la preuve facilement. Il lui suffit de fouiller dans les archives des étudiants boursiers.

Mais ce qui nous révolte, c’est la manière dont ce monsieur parle de la RDC et des Kongolais ; avec dédain, comme si les Kongolais étaient des pestiférés, et avec arrogance. Alors que la RDC l’a nourri, la RDC a payé ses études, la RDC l’a traité comme un de ses fils, son Excellence Jacques Kabale ignore les habitants de cette terre accueillante et se range du côté de ceux qui tuent les Kongolais chaque jour, en minimisant les millions de morts Kongolais et en niant les responsabilités rwandaises universellement connues. 

Ce n’est pas un cas isolé, il y en a plusieurs. Nous pouvons aussi citer ici Mr Manzi Bakuramutsa. Un autre Zaïrois (Kongolais) du « Kivu » qui a bénéficié et qui a profité de tous ce que le Zaïre pouvait lui offrir en tant que citoyen zaïrois pour son émancipation. Il était Zaïrois et en tant que tel, il a eu à occuper des hautes fonctions dans l’internationale pour le compte du Zaïre. En 1994, lorsque le FPR de Kagamé Paul prend le pouvoir à Kigali, Manzi Bakuramutsa est un haut fonctionnaire Zaïrois auprès du PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement). Quelques jours après que le FPR de Paul Kagamé se soit installé au pouvoir à Kigali, Manzi Bakuramutsa devient Rwandais et Kagamé fait de lui l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’ONU d’abord, puis en Belgique et enfin en Israël.

Automne 1996 les banyamulenge, dans les montagnes kivutiennes, prennent les armes pour revendiquer leur nationalité zaïroise. Au même moment, sur différentes chaines de télévisions belges, à l’heure du JT, un homme s’adresse aux téléspectateurs avec une carte géographique de la région des grands lacs africain dans le fond : c’est l’ambassadeur du Rwanda en Belgique, son Excellence Manzi Bakuramutsa, qui explique aux téléspectateurs que le grand Kivu appartiendrait au Rwanda et qu’il serait absolument impératif et urgent de convoquer une sorte de conférence de Berlin bis afin de revoir les frontières des états Africains et spécialement celle entre le Rwanda et le Zaïre dans le but d’annexer au Rwanda les provinces kongolaises du Nord Kivu, Sud Kivu et une partie du Maniema.

Voilà comment ceux qui se font appeler « Banyamulenge au Sud-Kivu » et « Banyabwisha au Nord-Kivu » remercient le pays (et les peuples) qui les accueillent depuis un peu plus de quatre vingt dix années. Ce sont les Tutsis venus du Rwanda à peu près entre 1920 et 1974 (les grandes vagues). Pour nous les Kinois, nous n’avions jamais entendu parler de Banyamulenge ou Banyabwisha. Nous les appelions « Zaïrois du Kivu » tout court, sans nous soucier ou chercher à savoir exactement de quelle tribu ou ethnie. A Kinshasa, ces «Kivutiens» étaient tous des nantis. Ils occupaient des hautes fonctions dans les entreprises nationales ou paraétatiques. Ils occupaient des hautes fonctions réservées aux Zaïrois (Kongolais) dans les organisations internationales puisqu’à Kinshasa ils étaient considérés comme Zaïrois. Dans le commerce, ils réussissaient scandaleusement avec la complicité de certaines autorités zaïroises parce qu’ils ne payaient pas les taxes et tout les autres frais liés au commerce. 

A la prise du pouvoir au Rwanda par Paul Kagamé et son FPR/APR en 1994, la communauté des exilés Tutsis en RDC (ex-Zaïre) est celle qui a le mieux réussi de toutes les communautés des exilés Tutsis dans le monde. Au Zaïre de Mobutu, ils ont eu accès à différentes bourses d’études universitaires. Bourses du gouvernement zaïrois, bourses de coopérations bilatérales entre le Zaire et les pays dits développés. Ainsi des milliers parmi eux sont des diplômés des Universités kongolaises, belges, françaises, canadiennes, américaines, etc. Et aujourd’hui, ces hommes et ces femmes que les Kongolais ont allaités, lavés, réconfortés, hébergés, entretenus, instruits, encouragés et intégrés dans leur société, se rangent dans le camp de ceux-là qui sont en train de commettre un GENOCIDE (HOLOCAUST) en RDC des Kongolais. Ils applaudissent et participent activement à ce GENOCIDE des Kongolais. Ils parlent des Kongolais avec haine et dédain comme si ces derniers étaient de la matière fécale.

De toute les communautés Tutsis vivant en RDC, il y en aurait certaines qui n'auraient quasiment aucun problème avec les différents peuples autochtones. C’est celles qui ont été ramenées de leurs villages du Rwanda et du Burundi pour travailler dans les mines du Congo par la société minière Mines des Grands Lacs (MGL) dans les années 30. Ces derniers sont bien intégrés au sein de la société congolaise dans les camps des entreprises minières de Lugushwa, Kalima, Kamituga, Luntukulu, etc.

Nous tenons à préciser que les Kongolais n’ont jamais planifié, élaboré et mis en œuvre un plan de massacre des Rwandophones, Tutsis ou Hutu confondus. Ce qui s’est passé en 1994 au Rwanda, n’a rien à avoir avec les Kongolais et les Kongolais n’ont rien à avoir avec cette tragédie en question. Si le feu Maréchal Mobutu avait permis aux millions de Hutus de traverser la frontière et d’entrer au Zaïre en 1994, c’est parce qu’il avait subi des tonnes et des tonnes de menaces, des pressions de la part des gouvernements et des présidents européens et nord américains. Même le gouvernement dirigé a l’époque par le premier ministre zaïrois Léon Kengo Wa Dondo et le parlement de transition avaient été catégorique : NON a la traversée des Hutus vers la Zaïre car ne disposant pas de moyens humains, financiers, techniques pour gerer cette masse importante d'hommes, de femmes et d'enfants. Mais l’ONU et la dite communauté internationale a obligé Mobutu à redevenir dictateur afin de donner son ordre que l’on laisse passer tous les Hutus au Zaïre. Le résultat fut la plus grosse et horrible catastrophe humanitaire que le monde n’est jamais connu. Les Kongolais prennent acte de cette haute trahison de la part de ceux qu’ils croyaient être leurs frères. Non pas seulement pour les avoirs hébergés et entretenu mais surtout parce que les Kongolais ont toujours pensé que leurs voisins du Rwanda, du Burundi et de l'Uganda étaient d’abord et avant tout des frères africains. 

Les Rwandophones (Tutsis et Hutus) accueillis au Kongo qui se font appeler depuis la fin des années 70s les Banyamulenge, les Banyabwisha, et consorts, sont entrain de jouer à un jeu dont ils croient connaître les règles et maitriser la pratique. Mais la Verite est qu'ils sont les instruments et les pions de quelque chose qui les dépasse. Lorsque le TOUT va se retourner contre eux (c’est comme cela que ça fonctionne), il n’y aura pas assez de larmes sur cette terre des Hommes pour pleurer le peuple  rwandophone. Ce n'est qu'une Vérité historique.

En guise de conclusion, nous préférons faire parler un Rwandais Tutsi. C’était en Aout 2002, à l’Université Libre de Kigali, le général James Kabarehe, Chef d’Etat Major de l’armée Rwandaise  dit ceci : Les banyamulenge n’existent pas. Les prétendus banyamulenge sont, en réalité, des Rwandais. Car, ils parlent le kinyarwanda et ont la culture rwandaise. Ce jour là était à ses cotes, Charles Murigande et Azarias Ruberwa, James Kabarebe a enchaîné, confondant pour ainsi Azarias Ruberwa, qu’on ne peut pas se nommer d’un nom d’une colline : Mulenge. Banyamulenge signifie habitants de cette colline. C’est comme si on disait : « Banya mont Kigali » pour désigner les habitants du mont Kigali. Ce n’est donc pas une nationalité. Le chef d’Etat-major de l’APR a renchéri et déploré, selon ses propres termes « l’opportunisme et complexe de nationalité » de prétendus Banyamulenge. L’histoire nous montre aucune chefferie ne porte le nom d'une tribu rwandophone. Dans les Kivu, toutes les chefferies portent les noms des tribus ou des clans qui y habitent. Tous les Rwandophones sont venus habiter sur les territoires appartenant aux autres peuples-ethnies ; et avant 1920, il n'existait aucun Mwami régnant d'origine rwandophone sur le territoire Kongolais.> > >

By FREMONSA> >

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S
<br /> Je connais M. Kabale de puis Bukavu en RDC. Il a étudié au Collège Notre Dame de la Victoire à Bukavu et après il est allé faire le droit à l'université du Burundi et puis il est allé en Belgique<br /> pour une these. Son papa est congolais à 100/100, mais sa mère est une tutsi. On dit que " on est juif si on est nait d'une femme juive. Voilà pourquoi jacques a choisi la nationalité de sa mère.<br /> Mais il n'est pas le seul, c'est toute la famille qui a quité Bukavu pour le Rwanda et la Belgique. Moi à sa place, je devrai m'abstenir d'insulter les congolais car l'histoire est tetue, tot ou<br /> tard le Congo redevienda un pays digne de ce nom et on verra qu'elle sera le comportement de tous ces traitrs.<br />
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