Le barrage d'Inga plus rémunérateur que les exploitations minières
Ce dimanche, le président de la Banque mondiale entame par la République Démocratique du Congo, une tournée africaine qui le conduira ensuite au Rwanda et en Ouganda. A Kinshasa, le numéro un de cette institution de Breton Woods va s’entretenir avec les autorités du pays et la société civile. Au centre de leurs entretiens, l’intégration régionale de la RDC, la sécurité et la gouvernance. La visite du barrage d’Inga et de la ville de Goma est aussi inscrite dans son agenda, rapporte radiookapi.net
L’intégration régionale pour permettre à la RDC avec toutes ses potentialités de se tailler une place de choix dans le système international. C’est ainsi que le
président de la Banque mondiale visitera lundi le barrage d’Inga, dans la province du Bas Congo. Il convient de signaler qu’à travers son projet de marché de consommation d’électricité, tant pour
la consommation domestique que pour l’exportation, la Banque mondiale compte réhabiliter le central d’Inga et porter à 1 300 Mégawatts la capacité opérationnel de cet ouvrage. Le projet bénéficie
d’un financement de 300 millions de dollars américains, ajouter à cela 200 millions de dollars suite à la flambée de prix des matériels de restructuration sur le marché international. Pour la
Banque mondiale, la RDC pourrait générer plus de revenus en énergie électrique avec un Inga réveillé qu’avec le secteur minier.
Au chapitre sécuritaire, Robert Zoellick rencontrera les chefs d’Etat congolais, rwandais et ougandais pour évaluer l’impact du conflit sur l’économie de la région. La bonne gouvernance
consistera à l’étude des frais à la croissance économique. La reforme des entreprises publiques, les règles claires dans la gestion du budget de l’Etat et la passation des marchés sont là les
quelques pistes à explorer.
A Goma, le patron de la Banque mondiale visitera le centre d’accueil des femmes victimes de violences sexuelles, avant de s’envoler pour le Rwanda et l'Ouganda.