US Africom: les USA n'envisagent pas de transférer le siège en Afrique (ils y sont déjà!)

ALGER, 25 novembre (Xinhua) -- Le commandant du Commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom), le général William E. Ward, a déclaré mercredi que les Etats-Unis n'envisagent pas de transférer le quartier général (QG) de l'Africom en Afrique, selon l'agence de presse algérienne APS.

"Il n'y a pas de plans pour transférer le quartier général de l'Africom en Afrique", a affirmé le général Ward à Alger, soulignant que le QG "demeurera en Allemagne dans le futur prévisible".

Le général Ward a affirmé que l'Africom est résolu à renforcer et à améliorer la relation entre les armées américaine et algérienne.

"Le Commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique est résolu à renforcer et à améliorer la relation qui existe entre les armées américaine et algérienne", a-t-il affirmé.

L'Africom est également "résolu" à "travailler étroitement" avec l'Algérie dans les secteurs relatifs "à nos intérêts mutuels" en matière de coopération sécuritaire, a-t-il ajouté.

Le général Ward a souligné que sa visite en Algérie sera l'occasion pour s'entretenir avec des officiels civils et militaires algériens sur "les possibilités d'assistance pour le commandement dans les secteurs d'intérêt mutuel, y compris la lutte contre l'extrémisme violent".

"Les activités terroristes et criminelles dans le Maghreb et la région du Sahel continuent d'être une menace pour toute la région et au-delà", a-t-il déclaré.

"Nous soutenons le rôle de l'Algérie et nous apprécions le leadership de l'Algérie dans le traitement des questions régionales relatives à la sécurité et à la lutte antiterroriste", a-t-il dit.

Il a indiqué que son pays a "toujours été et demeure déterminé à travailler avec les gouvernements (de la région) et à les assister dans la lutte contre le terrorisme".

Le général Ward, qui se trouve en Algérie dans le cadre d'une visite officielle à la tête d'une importante délégation militaire, a été reçu mercredi par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

En 2007, l'Algérie faisait partie des pays africains qui auraient été approchés par les Etats-Unis pour l'installation de l'Africom, mais le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci avait réitéré le refus de l'Algérie sur l'implantation de bases militaires étrangères sur son sol.