RDCongo: Le CNDP déçu des promesses non tenues menace de dénoncer l’accord de paix qu’il avait signé avec le gouvernement
Kinshasa, 11/11/2009 / Politique
L’accord de paix signé à l’Hôtel Ihusi de Goma entre le CNDP et le gouvernement est en instance d’être dénoncé par l’ex-rébellion que dirigeait le dissident
Nkunda parce que les promesses qui le sous-tendaient n’auraient pas été concrétisées par la partie gouvernementale
Les accords conclus le 23 mars à l’hôtel Ihussi de Goma; chef-lieu de la province du Nord-Kivu entre le Gouvernement central et les groupes armés rebelles bat de
l’aile. En effet, selon les dernières nouvelles en provenance de cette province encore dans une situation de ni paix ni guerre, le Congrès national pour la défense du peuple, Cndp, menace de se
retirer du programme de paix conclu il y a maintenant presque huit mois. C’est le Secrétaire général du Cndp, Kambasu, qui l’a annoncé au téléphone à Radio Okapi.
A la base de cette volonté du Cndp de remettre en cause ces accords de paix, se trouvent la déception de l’ancien mouvement militaire du général renégat Laurent Nkundabatware actuellement en détention au Rwanda, après le désaveu de ses hommes menés par Bosco Ntanganda. Ce dernier, il faut le souligner n’a jamais mis les pieds à Kinshasa, conformément aux accords pour prendre officiellement son grade dans l’armée régulière. D’ailleurs, des voix s’élèvent un peu partout au monde pour réclamer son arrestation comme criminel de guerre.
La dernière en date étant celle des Etats-Unis qui estiment inacceptable sa liberté. La déception du Cndp, disions-nous est compatible avec les promesses non tenues par la partie gouvernementale. Ainsi, après les concertations à l’hôtel Ihusi, les membres du Cndp avaient fait le déplacement de Kinshasa sous la conduite de Désiré Kamanzi, président actuel du mouvement militaire transformé en parti politique. Dans la capitale congolaise, les pourparlers entre le Cndp, les autres mouvements Maï-Maï avaient porté principalement sur l’intégration de leurs hommes dans l’armée régulière, la reconnaissance de leurs grades, le changement du mouvement armé en parti politique ainsi que la participation au pouvoir.
A l’époque, des bruits divers de remaniement du gouvernement avaient même couru, faisant état de l’entrée au gouvernement de quelques personnalités du Cndp. Mais depuis lors, comme une tempête dans un verre d’eau, la vague soulevée par ces bruits a fait flop. Aussi, devant cet attentisme du gouvernement, le Cndp estime qu’il est floué.
Le secrétaire général du Cndp n’a pas mâché ses mots. C’est avec des menaces à peine voilées qu’il a déclaré que son mouvement était encore capable de nuisance. Cette menace est à prendre au sérieux et risque, si elle est mise en action, d’embraser encore plus la province du Nord-Kivu et de s’étendre complètement dans le Sud-Kivu. En effet, ces derniers temps, certains groupes Maï-Maï, partie prenante au programme de paix, ont retourné leurs vestes et combattent les troupes régulières notamment dans la province du Sud-Kivu, plus précisément dans les territoires de Fizi et Baraka.
Sans compter les Fdlr qui s’adonnent toujours à une guerre larvée qui met souvent à mal les populations civiles qui sont ses cibles privilégiées. Le Cndp, comme le souligne son secrétaire général Kambasu, possède encore une capacité de nuisance qui peut faire mal. Ses hommes n’ont pas été brassés et continuent à occuper les zones sous leur contrôle.
Ils s’y conduisent, selon certaines sources, comme des maîtres, prélevant les taxes et autres redevances dues à l’Etat congolais. Si les accords d’Ihussi ne sont pas appliqués selon certaines convenances ou aménagement des clauses, la situation risque de nouveau de s’embraser dans le Nord-Kivu avec toutes les conséquences néfastes sur le bien-être des populations civiles. La balle est dans le camp des décideurs, qui doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour sauvegarder la paix.
A la base de cette volonté du Cndp de remettre en cause ces accords de paix, se trouvent la déception de l’ancien mouvement militaire du général renégat Laurent Nkundabatware actuellement en détention au Rwanda, après le désaveu de ses hommes menés par Bosco Ntanganda. Ce dernier, il faut le souligner n’a jamais mis les pieds à Kinshasa, conformément aux accords pour prendre officiellement son grade dans l’armée régulière. D’ailleurs, des voix s’élèvent un peu partout au monde pour réclamer son arrestation comme criminel de guerre.
La dernière en date étant celle des Etats-Unis qui estiment inacceptable sa liberté. La déception du Cndp, disions-nous est compatible avec les promesses non tenues par la partie gouvernementale. Ainsi, après les concertations à l’hôtel Ihusi, les membres du Cndp avaient fait le déplacement de Kinshasa sous la conduite de Désiré Kamanzi, président actuel du mouvement militaire transformé en parti politique. Dans la capitale congolaise, les pourparlers entre le Cndp, les autres mouvements Maï-Maï avaient porté principalement sur l’intégration de leurs hommes dans l’armée régulière, la reconnaissance de leurs grades, le changement du mouvement armé en parti politique ainsi que la participation au pouvoir.
A l’époque, des bruits divers de remaniement du gouvernement avaient même couru, faisant état de l’entrée au gouvernement de quelques personnalités du Cndp. Mais depuis lors, comme une tempête dans un verre d’eau, la vague soulevée par ces bruits a fait flop. Aussi, devant cet attentisme du gouvernement, le Cndp estime qu’il est floué.
Le secrétaire général du Cndp n’a pas mâché ses mots. C’est avec des menaces à peine voilées qu’il a déclaré que son mouvement était encore capable de nuisance. Cette menace est à prendre au sérieux et risque, si elle est mise en action, d’embraser encore plus la province du Nord-Kivu et de s’étendre complètement dans le Sud-Kivu. En effet, ces derniers temps, certains groupes Maï-Maï, partie prenante au programme de paix, ont retourné leurs vestes et combattent les troupes régulières notamment dans la province du Sud-Kivu, plus précisément dans les territoires de Fizi et Baraka.
Sans compter les Fdlr qui s’adonnent toujours à une guerre larvée qui met souvent à mal les populations civiles qui sont ses cibles privilégiées. Le Cndp, comme le souligne son secrétaire général Kambasu, possède encore une capacité de nuisance qui peut faire mal. Ses hommes n’ont pas été brassés et continuent à occuper les zones sous leur contrôle.
Ils s’y conduisent, selon certaines sources, comme des maîtres, prélevant les taxes et autres redevances dues à l’Etat congolais. Si les accords d’Ihussi ne sont pas appliqués selon certaines convenances ou aménagement des clauses, la situation risque de nouveau de s’embraser dans le Nord-Kivu avec toutes les conséquences néfastes sur le bien-être des populations civiles. La balle est dans le camp des décideurs, qui doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour sauvegarder la paix.
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