Le congrès rwandais du Canada dénonce l’agression contre Mme Victoire Ingabire, présidente des FDU
Candidate déclarée aux prochaines élections présidentielles rwandaises qui auront lieu en août 2010 et présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), principal
mouvement d’opposition au régime de Kagame, madame Victoire Ingabire a été sauvagement agressée dans les bureaux de l’administration communale de Kigali où elle procédait à l’inscription
officielle de son parti en vue de son agrément par les autorités rwandaises. Son collègue Joseph Ntawangundi, qui l’accompagnait, a subi de graves contusions et on craint pour sa santé. Au lieu
de le secourir, la police l’a arrêté, partiellement déshabillé, déchaussé et détenu pendant une heure, avant de le relâcher. Tout ceci a été fait dans le but de l’humilier. Le concerné a été
conduit à l’hôpital du Roi Fayçal
Au lendemain de cette agression, la police rwandaise a procédé à l’arrestation de quelques individus. Il s’agit d’une mascarade visant à camoufler l’implication des plus hautes autorités rwandaises dans cette agression qui hypothèque lourdement la future campagne présidentielle. Depuis son retour d’exil il y a quelques semaines, madame Ingabire fait l’objet d’une propagande haineuse orchestrée par les médias, associations et organisations inféodées au pouvoir du président Paul Kagame qui n’accepte qu’un multipartisme de façade destinée à la consommation extérieure. Depuis 15 ans qu’il est au pouvoir au Rwanda, Paul Kagame exerce une dictature implacable basée sur l’instrumentalisation à outrance du génocide rwandais, les tribunaux populaires Gacaca et l’embrigadement de la population par la milice "local defence".
Nous demandons à la communauté internationale et particulièrement au gouvernement canadien de condamner sans réserve les agissements du pouvoir dictatorial du général Paul Kagame visant à harceler l’opposition démocratique non violente incarnée par madame Ingabire, d’exiger des autorités rwandaises la mise en place des conditions favorables à une véritable campagne électorale, lesquelles conditions détermineront le financement de ces élections par la communauté internationale.
Pour le Congrès rwandais du CanadaAu lendemain de cette agression, la police rwandaise a procédé à l’arrestation de quelques individus. Il s’agit d’une mascarade visant à camoufler l’implication des plus hautes autorités rwandaises dans cette agression qui hypothèque lourdement la future campagne présidentielle. Depuis son retour d’exil il y a quelques semaines, madame Ingabire fait l’objet d’une propagande haineuse orchestrée par les médias, associations et organisations inféodées au pouvoir du président Paul Kagame qui n’accepte qu’un multipartisme de façade destinée à la consommation extérieure. Depuis 15 ans qu’il est au pouvoir au Rwanda, Paul Kagame exerce une dictature implacable basée sur l’instrumentalisation à outrance du génocide rwandais, les tribunaux populaires Gacaca et l’embrigadement de la population par la milice "local defence".
Nous demandons à la communauté internationale et particulièrement au gouvernement canadien de condamner sans réserve les agissements du pouvoir dictatorial du général Paul Kagame visant à harceler l’opposition démocratique non violente incarnée par madame Ingabire, d’exiger des autorités rwandaises la mise en place des conditions favorables à une véritable campagne électorale, lesquelles conditions détermineront le financement de ces élections par la communauté internationale.
Dr. Pierre Claver Nkinamubanzi, Président
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