L'Ouganda accueillera le deuxième cycle des négociations régionales visant à mettre fin aux combats en RDC
KAMPALA, 31 août (Xinhua) -- Les dirigeants de la région africaine des Grands Lacs se réuniront à nouveau début septembre à Kampala, capitale de l'Ouganda, afin de mettre au point une solution militaire aux combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le président ougandais Yoweri Museveni, qui est également président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, une organisation régionale regroupant onze membres, a envoyé des invitations à ses homologues pour un mini-sommet prévu les 7 et 8 septembre, a rapporté vendredi le journal d'Etat New Vision.
Le sommet sera un suivi de la réunion du mois dernier à Kampala, dont le but était de parvenir à un accord pour mettre fin à la rébellion dans l'est de la RDC.
"Conformément à ce que nous avons décidé lors du dernier sommet de la Conférence, au cours duquel nous avons examiné la situation en République démocratique du Congo, j'ai le plaisir de vous inviter à un mini-sommet à Kampala", a déclaré M. Museveni.
Le président de RDC Joseph Kabila, le président rwandais Paul Kagame, le président tanzanien Jakaya Kikwete et le président zambien Michael Sata sont attendus à ce sommet.
Les présidents de l'Angola, Eduardo dos Santos, du Burundi, Pierre Nkurunziza, de la République centrafricaine, François Bozizé, et du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, ont également été invités, ainsi que les dirigeants de la République du Congo, du Kenya et du Soudan.
M. Museveni a également adressé des invitations au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et au secrétaire général de la Communauté de l'Afrique de l'Est Richard Sezibera, entre autres.
Les dirigeants recevront un rapport des ministres de la Défense de l'Angola, du Burundi, de la République du Congo, de la RDC, du Rwanda, de l'Ouganda et de la Tanzanie, détaillant la mise en place et le déploiement de la force internationale neutre censée mettre fin aux combats dans l'est de la RDC.
Cette force sera également chargée d'éliminer les "éléments négatifs", comme les rebelles du M23 en lutte contre le gouvernement congolais, ou Interahamwe, une milice rwandaise accusée d'être derrière le génocide de 1994 au Rwanda, au cours duquel plus de 800 000 Tutsis et Hutus ont été tués.