Vient de paraître: La prise de Kigali et la chasse aux réfugiés par l'armée du Général P. Kagame (F. Ntilikina)
Les Éditions Sources du Nil ont le plaisir de vous annoncer la sortie du livre de Faustin Ntilikina, Rwanda, la prise de Kigali et la chasse aux réfugiés par l'armée du Général Paul Kagame. Préface de Bernard Lugan. Collection Mémoire Collective, Format 14,8x21, 352p. ISBN: 978-2-919201-19-8. 2ème édition revue et augmentée. Prix: 20 euros. Vous pouvez le commander en sur le site des Éditions Sources du Nil (http://www.editions-sources-du-nil.eu/index.htm) ou chez votre libraire en donnant l'adresse e-mail (sources_du_nil@yahoo.fr). Vous pouvez également utiliser cet e-mail pour commander directement le livre.
Présentation
Sous le couvert d'une rébellion taillée sur mesure et officiellement montée contre le dictateur Mobutu en octobre 1996, l'armée du Général Paul Kagame attaque et détruit méthodiquement les camps abritant plus d'un million de réfugiés hutus installés depuis deux ans dans l'Est de l'ex-Zaïre. Ceux qui échappent aux assauts des premiers jours prennent la direction des forêts, ver l'Ouest. Ils sont déjà sur le chemin de l'enfer.
Faustin Ntilikina, qui est un officier de l'ex-Armée Rwandaise, situe cette chasse aux réfugiés dans la continuité d'une guerre impitoyable qui secoue le Rwanda depuis le 01 octobre 1990. Cette guerre insensée dévoile au fil des années la constance d'une volonté de conquête et de conservation du pouvoir par les responsables du FPR, l'ex-rébellion dominée par la minorité tutsie. Le pas fatal est franchi le soir du 06 avril 1994 avec l'attentat contre l'avion du Président Juvénal Habyarimana qui plonge le pays tout entier dans des violences que personne ne pourra arrêter. Secrétaire du chef d'état-major en cette période tragique de l'histoire de son pays, il fait entrer le lecteur dans les coulisses de l'état-major de l'ex-Armée Rwandaise engagée dans une guerre à laquelle elle n'est nullement préparée. Vide politique et militaire au sommet de la hiérarchie des FAR, confusion, hésitations, il décrit la difficile entrée en guerre de la partie gouvernementale. Commandant d'un bataillon au front à Kigali à partir du mois de mai 1994, il revient sur les rudes combats pour le contrôle de la capitale dans lesquels le FPR garde toujours l'initiative de l'action. Parcourant tous les fronts de combats d'avril à juillet 1994, il décrit enfin la souffrance des populations civiles qui vont être chassées de leur pays et poursuivies par les armes jusqu'au-delà de la frontière.
C'est dans l'un de ces immenses camps de la misère de l'Est de l'ex-Zaïre qu'il assiste impuissamment à l'attaque et au massacre des réfugiés par les troupes du nouveau régime rwandais. Pourchassé comme les autres réfugiés à travers forêts et marécages sur plus de 1500 km, il ne sent en sécurité qu'en mai 1997, quand il quitte la République Démocratique du Congo, dorénavant soumise à la domination rwandaise. Son récit laisse le lecteur sans voix.